OpenLifeLab, explorer un futur ouvert

Bien que ces questions m’intéressent, je ne viens pas du design industriel. Il est vrai qu’à l’heure digitale, la conception des produit physiques croise de plus en plus souvent le chemin des pratiques digitalisés (IHM, eux vidéos,…). Mais le passage à la physicalité n’est pas une opération comme les autres. Lorsqu’on produit un logiciel, en contexte agile, une erreur peut être « fixée » par une modification simple dans le coe, alors même que le produit est en production. Dans une usine, ce type d’ « itéraction » signifie des rebus ou des reprises qui ont un cout incompréssible. Si un site web ne fonctionne pas comme prévu, au pire, l’utilisateur sera un peu énervé. Si il s’agit d’un appareil, une panne peut signifier un retour au magasin, peut-être un dommage corporel. 

Comment faire l’expérience des contraintes de la conception et de la fabrication sans dévier de mon objet, qui après tout était d’abord l’impacte de l’ouverture des modèles des équipements familiers sur leur conception et sur les usages? J’avais déjà été amené à fréquenter des fablabs ou des makerspaces, ces lieux où se rencontrent des ‘makers’ et des machines de fabrication, souvent numériques et relevant occasionnellementde procés additifs (le symbole de ces lieux, c’est l’imprimante 3D).

Durant 6 mois, j’ai été accueilli dans l’accelerateur de startup hardware Usine.io (désormais Sparkmate). Cette expérience m’a beaucoup appris. Aidé pas des complices, je me suis glissé dans la peau du design industriel, de l’entreprise de fabrication, de l’artisan,… afin de mieux comprendre les problématiques soulevées par le principe d’ouverture des sources lorsqu’on les confronte aux cultures des créateurs, des fabricants, aux questions de process industriel ou simplement de coùt d’usinage d’une pièce.